Hellfest 2015 – Jour 1
Hellcity, 10 ans d’offrandes musicales et de metalheads déjantés…
(par Vivine Lilith Anwynn, Jhadranka, Stephane Rip & Gwenn)
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Moment : 19/06/2015.
Lieu : Complexe du Val de Moine (Clisson, France).
Live-report :
Day 2 (deuxième journée).
Live-report :
Day 3 (troisième journée).
Auteurs :
Vivine Lilith Anwynn : textes.
Jhadranka : photos.
Stephane Rip : photos.
Gwenn : photos.
Et la cathédrale infernale Hellfest s’ouvre à nouveau aux adeptes éternellement fidèles. Sous la chaleur brûlant leurs peaux humaines, dans les vapeurs des spiritueux ingurgités sans cesse, les âmes ‘hellfestiennes’ se fondent en masse, fourmillant, semblant sorties de nulle part. Hellfest X vibre et résonne comme un écho diabolique…
Ma petitesse et ma noirceur se fondent dans ce rassemblement musical qui unit toutes les différences mondiales. De telle sorte que l’éveil de mes sens de l’observation et de l’art musical est à son apogée ! Je ne m’étendrais pas sur le côté matériel du site ou autres détails futiles, quand bien même tout devient presque parfait. Ne vous attendez pas non plus à une chronique technique détaillée de chaque groupe. Si vous suivez mes écrits psychopathiens, vous saurez que ma passion sera l’essentiel de mon ressenti de ces trois jours de folie.
Alors laissez-moi vous entraîner dans les ivresses rythmiques du Hellfest X. Suivez mon ombre et laissez-vous guider sur les sentiers de l’Enfer musical de cette édition – 10ème édition – du non moins célèbre et incontournable Hellfest !
D’abord, en suivant le lien ci-dessous, vous trouverez la liste complète par scène de tous les artistes (sauf annulations) venus échanger des moments inoubliables avec un public d’enfer…
Vendredi 19 juin 2015,
Premier jour qui a mal commencé car obligation de se garer à plus de trente minutes de marche avant d’atteindre l’entrée pour les pass, et donc avant de faire la queue aux portes de la célèbre cathédrale… Autant dire que mon humeur n’était pas au beau fixe, d’autant plus que je n’avais pas mon ange de metal avec moi. Etant donné la longue liste de groupes que je voulais voir, je brûlais d’y être car à ce moment, j’avais déjà raté quelques préférences comme Shape of Despair, Vallenfyre et Orchid, lesquels je n’avais jamais vus encore !!! J’en profite donc pour me repérer et observer avant de commencer mon marathon…
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I. Le punk blond pour la 1ère fois dans l’enfer du Hellfest !
Le célèbre Billy Idol s’annonce sur la Mainstage 1. Ne l’ayant jamais vu, j’étais donc très curieuse de le voir et de l’entendre. C’est un excellent moment musical que j’ai passé, profitant de cet artiste britannique culte des années 80, alternant la scène et les films. Il va sans dire que ce n’est pas ma tasse de thé (pardonnez mon allusion britannique…), mais il faut le voir sur scène au moins une fois dans sa vie. Et le Hellfest était the place to be ! Pas question pour moi de le voir dans une salle et d’enchaîner plus d’une heure de Billy Idol ! Quoi qu’il en fut, il dégageait une bonne énergie et, le rythme soutenu, il s’amusait avec le public. Après cette première expérience, il me tarde de rejoindre l’ambiance d’un folklore russe…
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II. Envoûtant mythe russe…
Laissez-vous conter le meilleur du pagan russe en prêtant l’oreille au début de ce concert excellentissime des fabuleux Arkona ! L’ambiance est juste énorme : Masha Scream et tous les membres vous font headbanguer sur leur musique énergique racontant le folklore russe et la mythologie slave. Ecoutez ces notes d’instruments ethniques, plongez dans le regard envoûtant et expressif de Masha, laquelle est incomparable à d’autres chanteuses de la scène metal. Elle est tout simplement énigmatique et débordante d’énergie, sans pour autant avoir recours à ses atouts féminins. Sa présence scénique est inégalable, sa voix est parfaitement placée selon ses chants, tout comme sa gestuelle. Sous la Temple, je me suis laissée transporter avec délectation vers leurs contrées russes. Et j’en redemandais de cette force, de cette voix impressionnante, des riffs puissants, de ce pagan russe dansant. Conquise et en adoration comme à chaque fois, je dois me forcer à quitter leurs terres lointaines, gardant en mémoire cette ambiance indescriptible. Total respect !!
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III. Kill me Mister…
Encore une fois… Le respectueux et culte Lemmy est présent ! « We are Motörhead and we play Rock’n Roll ! ». Une envie irrésistible de porter du cuir et de rouler en moto, de sentir le vent de la liberté sur la peau brûlée par les feux ardents du Hellfest, bercée de heavy metal ! Grand respect pour ce légendaire chanteur, meneur de ce groupe depuis tant d’années ! C’est toujours un plaisir de les revoir sur nos terres infernales, même s’il vaut mieux garder en mémoire les meilleures prestations scéniques de ce groupe intemporel.
IV. Addiction au sombre post rock/screamo japonais…
Vous souvenez-vous, vous : les premiers fidèles sur le premier site, en 2005 ? Le Furyfest était né dans l’ouest et déjà, le metal/hardcore résonnait dans l’air ! Vous aviez alors entendu leur album « A Dead Sinking Story« …C’était le groupe incontournable de la scène hardcore japonaise, et cette année encore, comme pour célébrer ces 10 ans, le Hellfestles replace sous la Valley. Une énigmatique lumière bleue et blanche couvre la scène. Le public attend en masse. La Valley semble rétrécir à vue d’œil, pour se noircir des fans attendant l’entrée de ces célèbres musiciens japonais. De l’énergie, des longueurs planantes, tous les membres prennent un réel plaisir à nous communiquer leur passion venant du punk/hardcore. Je remarque tout de suite le rythme impressionnant du chanteur Tetsuya qui semble comme possédé par sa musique énigmatique. Il faut que je vous précise que leurs textes sont chantés dans leur langue… C’est avec un grand respect pour Envy que je me laisse emporter par leurs sons si particuliers, me sentant flotter dans la noirceur des cieux, et me retrouvant projetée vers les plus profondes et sombres entrailles de la terre. La dominante de couleur est maintenant le violet, suivi du jaune… mystique ambiance que j’adore ! Leurs guitares aériennes me font planer vers ailleurs, l’intensité des sons et le chant screamo me hérissent les poils… Ces hurlements chantés m’ont possédée et je suis plus que conquise par cette beauté noire et hurlante qui transperce mon esprit. C’est intense et beau. J’adore Envy ! Précisons qu’en 2011, à la suite de la catastrophe de Fukushima, l’intégralité des profits de leur chanson As serenity calls your namea été versée pour venir en aide aux victimes de la catastrophe…
V. Purifiez vos âmes, pauvres mortels…
Et voilà qu’enfin j’entends l’appel du death metal suédois… Ce fameux groupe créé en 2000 avec Mikael Akerfeldt au chant, a connu un succès considérable avec l’EP « Breeding Death« , puis en 2004 l’album « Resurrection Through Carnage« . Plusieurs changements concernant les membres pour enfin aboutir à leur dernier opus « Grand Morbid Funeral« , avec Monsieur Nick Holmes au chant, qui reste toujours fidèle à son groupe légendaire Paradise Lost (lequel sortira aussi un nouvel album…). L’Altar tremble et baigne dans le sang. La foule suit ce rythme rigoureux de death metal, et oscille tel un océan noir et rouge. C’est une très bonne prestation scénique que ces membres nous offre. Nick Holmes aux allures de religieux morbide est un excellent chanteur. Les riffs résonnent et s’enchaînent à un rythme infernal ! Les membres s’éclatent et semblent unis devant un public largement conquis ! C’est une des meilleures découvertes pour moi ce vendredi ! Je compte bien élargir ma culture musicale avec cet excellent groupe et leur prometteur « Grand Morbid Funeral » !
VI. And ‘Let’s burn the priest’…
Direction la Mainstage 2 pour contempler une scène spéciale. Un océan humain est venu voir les célèbres Américains de Lamb of God, dont le premier album date de 1999… Très curieuse d’enfin les entendre en concert, et je peux vous dire que j’ai pris une sacrée claque ! Une violente claque metal ! Quelle énergie débordante, quels rythmes soutenus, des riffs énormes, une excellente présence scénique sans surprise ! Randy Blythe est incroyable, sautant de son petit tremplin, donnant le rythme aux headbangers venus en nombre pour les soutenir et donner de la voix ! Pour ma part, une autre très bonne découverte qui me redonne une pêche d’enfer pour la suite… Et j’en profite pour vous dire que leur nouvel opus « VII : Sturm Und Drang » promet d’être particulièrement alléchant… Ne manquez pas leur tournée française en automne 2015 !
VII. And ‘The Vampyr at my Side’…
Suivez-moi sous la Temple où les mythiques et théâtraux Britanniques reviennent pour nous enflammer de leurs sons si cradeliens et uniques du genre black metal symphonique. Le maître Dani trône ici, à nouveau entouré des ses fidèles et d’un décor sombrement morbide. Je suis en admiration devant les toiles qui révèlent le portrait d’une beauté ensorcelée… Au milieu de cette atmosphère gothique propre à Cradle of Filth, le public est bien présent et ravi d’entendre Right wing of the garden triptych, un nouveau titre joué ici de leur nouvel opus « Hammer of the Witches » sorti le 10 juillet dernier !! Et bien évidemment les anciens et ô combien renommés morceaux sont tout aussi bien appréciés. C’est avec une délectation funeste et mélancolique que je prends plaisir à m’abreuver de leur sinistre filtre filthien, et j’en redemande pour rester dans le cercle noir des adeptes sépulcraux des contrées de Suffolk…
VIII. ‘And Welcome to my Nightmare’…
Je me rends ensuite voir le fameux et incroyable Alice Cooper ! Culte à souhait, je me disais que c’était à ne pas rater !! Quel théâtre musical et surtout visuel, en plein air, admiré par une masse de ‘hellfestiens’ ! Quelle énergie communiquée au public totalement enjoué et émerveillé ! Ce fut l’un des concerts les plus fantastiques de cette édition, spécial 10ème année ! Un incontournable show d’horreur à la Alice Cooper qui en met plein les yeux, avec ce célèbre chanteur (entre autres) impressionnant et charismatique, que j’ai écouté de nombreuses fois quand j’étais adolescente. Je me suis amusée à voir tous ses déguisements très détaillés et ces spectacles grandiloquents. J’ai adoré !
IX. Hear the ‘Call of the Mastodon’…
Et pour la première fois enfin, j’attends les célèbres Mastodon d’Atlanta !! Sous la Valley résonne un excellent sludge progressif aux passages instrumentaux parfois psychédéliques, un son unique qu’ils ont créé depuis 1999. Au fil des années, forts d’expériences et de partages avec de grands noms de l’art musical comme le chanteur Neil Fallon de Clutch (ou bien Josh Homme de Queens of the Stone Age, ou encore Scott Kelly de Neurosis), ils se sont fait une place dans cette jungle metal !! Ce concert fut incroyablement énergique et légèrement mystique. Un moment musical énorme et parfait qui restera gravé dans ma mémoire. Total respect !!
X. Welcome to the ‘I Worship Chaos’ !
La nuit étant encore jeune et rafraîchissante, il vibre dans l’air français des airs de death mélodique finlandais… Les fameux et incroyables Children of Bodom, dont le nom remémore les massacres du célèbre lac Bodom en 1960… On ne présente plus cet excellent groupe créé en 1993 ! L’album qui les propulsa dans le monde du metal fut « Hatebreeder« , composé entre autres de solos impressionnants. C’est une ambiance de folie qu’ils ont propagé sous l’Altar ! Le public est nombreux et plus que présent, et vit aux rythmes incessants de leurs mélodies si parfaitement ajustées, mêlant les chants et les sonorités mélodiques, orientées parfois speed/power metal. Leur prochain opus « I Worship Chaos« , qui sortira le 2 octobre prochain, risque d’être encore très prometteur ! Il va sans dire qu’il ne faudra pas rater leurs prestations scéniques inégalables au cours de leurs tournées (dont cinq dates françaises) avec Lamb of God, Sylosis et Megadeth en automne 2015 !!
XI. Ou comment ces Américains se sont imposés au Hellfest !
Je vous emmène explorer les sons déments et observer l’énergie fulgurante de Monsieur Ivan L. Moody sur la Mainstage 2 !! Le décor est planté avec ce drapeau gigantesque représentant leur groupe de heavy metal. Voyez ce batteur-squelette donner le rythme décadent et emporter cette foule immense dans un délire musical sans surprise ! C’est une rage que ce chanteur renommé dégage ici, tant par sa présence scénique inégalable (quand il se tient à côté de son pied de micro décoré en métal, reflétant les rayons ardents), tant par son regard clair de fou-furieux ! C’est une claque cette découverte et je me dois, plus tard, de lire leurs paroles… Mais peut-être avez-vous déjà écouté leur nouvel opus « Got your Six » ? Si c’est le cas, vous ne raterez pas non plus leurs deux dates françaises en novembre 2015 ! Je citerai juste pour finir la pensée de ce chanteur charismatique à propos de leur nouvel album : « As for the first single, everybody is Jekyll and Hyde. There are multiple personalities to every human being, and no matter how civilized and sophisticated you think you are, if you dare to look at yourself very, very closely, you’ll see… somewhere deep down… there is a demon inside. »
XII. May I introduce you the musical art of Satyr & Frost…
Et la lumière rouge illuminant la scène Templeannonce le fabuleux et ô combien célèbre Satyricon. De suite, le black metal norvégien s’impose avec fougue et passion. Les feux ‘hellfestiens’ flamboient face à leur prestation excellente. Le gong résonne ici et donne le rythme bien connu de ce groupe légendaire ! Satyr et Frost sont les membres fondateurs depuis les années 90, et autant préciser qu’ils se délectent de jouer ici, comme sur toutes les scènes. Ce sont des bêtes noires de scène en pleine forme qui sont acclamées ce soir, et les metalheads en délire en redemandent ! C’est un réel plaisir de les suivre et de se laisser porter par leur style musical original ! Leurs mélodies sombres incomparables et reconnaissables se glissent dans nos veines de pauvres mortels ! J’attends comme tous les fans qui respectent ce groupe colossal leur nouvel album, dont les démos débutent… En attendant de les revoir encore et encore, je revisionnerais le monumental « Live at the Opera » et je patienterais avec le titanesque « Satyricon« …
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XIII. You just put me ‘Electric Eye’…
Enchaînons en changeant de style musical pour faire vrombir dans vos corps ce pur heavy metal britannique avec les sons cultes de Judas Priest ! Incontournable et reconnaissable, on se laisse aisément emporter par cette légende des années 70 !! C’est avec un grand respect qu’on bat la mesure sur leurs célèbres titres et qu’on s’imagine rouler vers la liberté ! J’adore cette beauté motorisée sur la scène de la Mainstage 1 !! Simplicité, professionnalisme, qualité : voici ce que représente le fameux Monsieur Rob Halford ! Ils sont increvables et universels ! C’est un plaisir de les revoir en concert, et même si le temps passe ils restent à leur apogée et très acclamés. Judas Priest are the ‘Metal Gods’ !!!
XIV. ‘I am Colossus’…
L’Altar vibre au son des guitares à huit cordes de ces célèbres Suédois ! Le ton est donné cette nuit et les fans sont là et déchaînés en suivant les rythmes soutenus. Meshuggah est incontestablement dynamique et motivé, et les solos sont excellents. La scène parée de ces panneaux verticaux paraît mystifiée, baignée de couleur bleu sombre. On se laisse dès lors emporter par certaines atmosphères calmes, pour enchaîner avec les riffs incessants et tumultueux. Le fameux « ObZen » est tout simplement ravageur et fabuleux ! C’est une très grande et incontournable découverte scénique, conduite par Monsieur Jens Kidman au chant ! Incommensurable ce groupe des années 80, qui redonne la pêche pour terminer cette première nuit au Hellfest !
XV. Enigmatique et envoûtant…
Laissez-vous conduire sous la Valley pour terminer en beauté et en douceur cette journée bien riche musicalement. Un grand monsieur américain va nous offrir un parfait et séduisant concert, unique et parfumé d’alternative country folk rock. Un immense et éternel respect pour David Eugène Edwards qui me donne des frissons, juste par le timbre de sa voix flottant dans les airs… C’est la meilleure découverte de la journée pour moi ! Ce groupe est juste fabuleux et a tourné avec Russian Circles ou encore Chelsea Wolfe ! Prêtez simplement l’oreille et laissez-vous porter par ces étranges mélopées. C’est une déconnexion du monde, rythmée par la force de sa voix et les sonorités quelques peu répétitives par moment, mais énigmatiques et originales. Ce groupe excellent, qui porte dans ces notes la sensibilité et les émotions très particulières, aurait quelques points communs avec un autre groupe que j’affectionne tout autant : Madrugada ! Je vous invite aussi à découvrir l’autre fascinant et envoûtant projet de cet artiste talentueux, Sixteen Horsepower.
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Après cette formidable immersion musicale, je termine cette première journée à Hellcity fatiguée de ces enchaînements lyriques parfois très rythmés, parfois très envoûtants. Encore un peu écœurée d’avoir ratés quelques groupes favoris, lesquels j’espère vivement voir en salle de préférence. Mais toujours enjouée de revoir certains groupes incontournables, d’avoir encore le cœur rempli de sons de la scène metal (laquelle me ravit toujours autant, tant la diversité artistique internationale ne cesse de s’accroître). Me laissant guider par mes pas lourds, j’erre dans la nuit fraîche en pensant encore à ces découvertes excellentes et surprenantes. Insatiable, je vous conterai prochainement le deuxième jour de ce festival très alléchant !
Août 2015,
Nous remercions une nouvelle fois Roger pour sa confiance et Gwenn pour cette nouvelle collaboration.
Crédits vidéos : ARTE TV « Concerts ».
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Diaporama complet de Stephane Rip :
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